top of page

Info du jour (30/06) Ouverture du parc des 3 vallées

 

Ca y est, il ouvre ce matin! Après cinq années de travaux marqués d’une détermination inoxydable du docteur albigeois Sauveur Ferrara et de son équipe, le zoo des 3 vallées lève le voile sur son univers animalier à deux pas de Montredon-Labessonnié. Là même où il y a une dizaine d’années le Montredonnais Jean-Louis Corbière n’avait pu tenir ouvert cet établissement zoologique qu’il avait rêvé et dessiné, vu l’ampleur de la tâche et des moyens nécessaires, le docteur Ferrara a injecté ici son savoir-faire tant de thérapeute que de chef d’entreprise avec son groupe «Santé Actions».

Il y a investi personnellement plus de 10 millions d’€ pour mettre sur pieds l’un des plus grands parcs animaliers du sud-Ouest avec une philosophie remarquable de l’observation et de l’étude du monde animal (lire ci-dessous).

Au delà de la démarche, c’est aussi un superbe spectacle vivant qui se cache ici, lové dans un milieu préservé de 65 hectares . 1200 animaux et 100 espèces y sont déjà présentes et cela ne va pas s’arrêter là. Un circuit en voiture permet d’y traverser le plateau des hardes sauvages ou de dominer la plaine africaine et des cervidés du monde.

Puis, c’est à pied sur un circuit à la carte de 4 kms que l’on rentrer dans le vif du sujet, le visiteur laissant derrière lui les grandes volières et ses ibis écarlates et spectaculaires chouettes harfang.

Les allées Darwin font enfin entrer dans le vif du sujet. Même si, plus haut, les lémuriens avaient déjà donné le ton d’un zoo où l’on observe et s’interroge sur nous mêmes. Ici, cette allée de l’évolution finalement présente des espèces troublantes car l’organisation sociale des gibbon, maki catta ou les renards polaires mérite davantage qu’un simple coup d’œil: «Nous avons laissé dans le parc une renarde amputée d’une patte après un combat pour défendre ses petits. Nous n’avons pas souhaité la soustraire au regard du visiteur car nous la respectons et elle prouve que le handicap n’empêche pas la vie» stipule Sauveur Ferrara.

 

Le plateau où règnent les fauves

Puis,ce sera le tour de la traversée des vallées des Lacs (flamants, kangourous, antilopes) et Tibétaine (yacks, mouflons ...) avant de parvenir au sommet du parc, tout en haut sur le plateau des fauves.

Ce pourrait être le clou du spectacle, la cerise sur le gâteau. Mais c’est plus fort que cela. Ici, c’est le domaine du directeur zoologique de l’établissement, Sébastien Muller, dresseur de fauves, spécialiste hors pair du monde félin. Et si le docteur Ferrara veut casser «l’image peluche pour ne pas se laisser happer par le spectacle», la colonie de quatre lions, le couples de tigres de Sibérie, tigres blancs ou guépards comptent aussi à leurs côtés deux très rares panthères nébuleuses et panthères des neiges qui sont des espèces à la limite de l’extinction. Ces fauves ne sont pas dressés mais sont éduqués et ont l’habitude de la présence humaine ce qui permet de les observer assez facilement dans leurs grands parcs. Un spectacle inépuisable a saisir juste avant un rafraichissant passage dans le couloir coloré de la serre tropicale où aras et cacatoès cohabitent avec un groupe de ouistitis d’Amazonie. Epoustouflant !

Info du jour (08/07) 10 lieux à visiter (ou pas) avant leur disparition:

 

Qu’est-ce qui peut bien rassembler les Alpes, le Taj Mahal, la barrière de corail, les Îles Galapagos et Madagascar ? Un point commun, tragique : leur disparition programmée. Ou du moins leur altération profonde. C’est ce que met en évidence une infographie réalisée par Trip Insurance, vous conseillant de visiter ces lieux touristiques avant que cela ne soit plus possible. L’infographie complète est disponible ci-dessous.

 

  • Les Îles Galapagos sont menacées avant tout par le tourisme… qui détruit peu à peu l’écosystème. Ces îles autrefois isolées ont attiré tellement de curieux qu’elles sont de plus en plus saturées par une pléthore d’hotels, de restaurants et de voitures. Au détriment de la nature luxuriante qui régnait autrefois en maîtresse. Sans compter les rats s’échappant des navires et d’autres races d’animaux détruisant peu à peu la faune locale.

 

  • Les Maldives risquent fort de disparaître totalement de la surface de la planète à cause de la montée des eaux. 80% des 1.200 îles que compte l’archipel ne sont qu’à un mètre d’altitude au-dessus de la mer. Selon les prévisions, la totalité des Maldives sera recouverte d’ici une centaine d’années au maximum. La situation est sérieuse au point que le gouvernement cherche à acheter des morceaux de territoire à des pays voisins, comme l’Inde, pour reloger son peuple.

 

  • La grande barrière de corail devrait disparaître dans moins d’une centaine d’années. En cause : la pollution et l’acidification de l’eau et la montée de la température de l’océan. Des estimations tablent sur une disparition de 60% de la barrière de corail d’ici 2030. Huit mille ans d’existence pourraient disparaître en l’espace d’une vie humaine.

 

  • Venise, on le sait, plonge peu à peu dans la mer. La cité des doges pourrait être engloutie d’ici moins de 70 ans. La montée des eaux ainsi qu’un tourisme extrêmement important (21 millions de touristes en 2007, soit 40 fois la population locale) devraient finir de plonger la cité italienne dans les eaux de Mare Nostrum.

 

  • La Mer Morte aussi fait partie de la liste. Au contraire des autres eaux de la planète qui montent et gagnent du terrain sur la terre, l’étendue d’eau la plus salée du monde (10 fois plus que l’océan, d’ailleurs) est descendue de près de 25 mètres d’altitude en 40 ans. Le fleuve Jourdain étant la seule source d’approvisionnement de la Mer Morte, son exploitation massive par les pays traversés rend son débit toujours moindre à son arrivée. Disparition prévue dans 50 ans.

 

  • Les Alpes pourraient aussi être à jamais altérés par le réchauffement climatique. Bien qu’ils soient de hauts lieux des sports d’hiver, leur altitude n’est finalement pas si élevée. De sorte que les glaciers alpins pourraient avoir tous disparu d’ici une petite cinquantaine d’années.

 

  • Madagascar pourrait perdre toutes ses forêts d’ici 35 ans si rien n’est fait pour les sauver. Et ses espèces de lémuriens et sa flore si particulière avec elles. La 4ème plus grande île du monde est victime de l’exploitation forestière, de la disparition des fermes locales et du braconnage.

 

  • Le bassin du Congo pourrait perdre les deux tiers de sa forêt équatoriale d’ici 2040 si rien n’est fait pour y remédier. Et c’est l’ONU qui le dit. 10 millions d’hectares sont rasés chaque année à cause de l’exploitation minière, de l’exploitation forestière illégale, de l’agriculture et de l’élevage intensifs. Ainsi que de la guérilla.

 

  • Le Glacier National Park. De 150 glaciers en 1905, ce parc n’en comporte désormais plus que 27 en 2005. La situation est grave : la disparition des glaciers entraînerait la mort simultanée de tout l’écosystème de la vallée qui se nourrit de l’eau froide venue des montagnes. Tout devrait être perdu en 2030.

 

  • Le Taj Mahal fermerait ses portes dans 5 ans. Entre les hordes de touristes et la pollution détruisant peu à peu sa légendaire façade blanche, les responsables de ce grandiose palais hérité du 17ème siècle considèrent qu’il est préférable de le fermer au public, qui ne pourra désormais plus apprécier son dôme marbré haut de 35 mètres que de loin.

bottom of page